Guillemets, apostrophes, degrés : faut-il encore livrer ces combats typographiques ?

Publié le par Finally Over


Face aux nombreux défis liés à la lisibilité, l’accessibilité et la visibilité en ligne, qui sont devenues des priorités éditoriales majeures, certains combats typographiques peuvent sembler secondaires.

C’est ce que soulignait récemment Christel Poncin, experte SEA et SEO, en évoquant "le combat des guillemets" (sic) face aux nombreux défis liés à la visibilité en ligne. Une remarque pleine de bon sens, à laquelle je répondais que ce combat est à ranger aux côtés de ceux des apostrophes courbes ou du "o" en exposant (au lieu du symbole °, disponible via une touche dédiée).

Doit-on pour autant les abandonner ?

Pas nécessairement. Ces éléments typographiques, qui font partie de l’excellence formelle, n’ont de sens que s’ils s’inscrivent dans une stratégie globale de qualité éditoriale.

Or, aujourd’hui, l’enjeu est ailleurs :

  • contenus lisibles, engageants, bien structurés ;
  • pertinence sémantique et valeur ajoutée réelle ;
  • adaptation au référencement et aux nouveaux formats IA.

La typographie parfaite ne sauvera jamais un texte creux ou mal ciblé.

En tant que correcteur professionnel, j’insiste sur les véritables priorités :

  1. éradiquer les fautes orthotypographiques qui nuisent à la crédibilité ;
  2. fluidifier les phrases pour en optimiser l’impact ;
  3. enfin, si le niveau d’exigence et le contexte le justifient, peaufiner la typographie.

On ne retouche pas la coiffure quand le toit fuit.


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